D'après le texte de Jean-Pierre Védrines "Corps de Rimbaud" Editions Le bruit des autres, 2009
Création et représentation à la Médiathèque d'Agglomération Françoise Giroud, Castries (Hérault), Janvier 2010.
Médiathèque Lunel - Janvier 2011 Théatre Carré Rondelet, Montpellier - Février 2011 Maison pour tous Marie Curie, Montpellier - Octobre 2011 Médiathèque Lucie Aubrac, Ganges - Janvier 2012 Centre Européen de Poésie d'Avignon - Janvier 2012 Théâtr'elles Montpellier - Février 2012 Quai de la voix Lodève - Novembre 2013
Présentation du spectacle «Corps de Rimbaud » dans son intégralité par les deux vidéos
Première partie du spectacle durée 30,43 minutes
Deuxième partie du spectacle durée 33,00 minutes
Durée 1h02"
Marc Faillat : corps-texte-voix
Luc Maubon : corps-son-danse-graphisme
« Tout a commencé par la sonorité, ses courbes, ses scansions, son
volume --- une sonorité qui avait le pouvoir de retenir suffisamment l'oreille
pour que le reste de la tête repousse la question de comprendre. »
Bernard Noël
A partir du texte de Jean-Pierre Védrines deux acteurs, Marc Faillat, Luc Maubon, se prennent au jeu afin de faire danser les mots et les sons premiers. C'’est une rencontre passionnante qui fait renaître sous nos yeux l’'homme Rimbaud, son mystère et sa quête.
Les deux artistes semblent vouloir déjouer le corps en souffrance. Les gestes décrivent les mots (maux), les lignes du corps paraissent s’'inscrire sur la page du livre. Ils deviennent à leur tour écriture, puissance des langages du mouvement, des signes, des voix, des sons. Et le corps à l’'agonie se transfigure en un corps réinventé, espace vivant d’'expression et d’'incarnation de l'’œoeuvre.
L'’auteur Jean-pierre Védrines, imagine que Djami, serviteur de Rimbaud en Abyssinie, accompagne son maître, malade, vers la France. Il nous livre le carnet fictif de Djami, écrit du 7 avril au 10 novembre 1891, dernier jour du poète.
« Merci de votre travail magnifique pour ce Corps de Rimbaud qui résonne dans
ma tête et dans mon coeur. Je pense que vous avez habité l'espace du corps
rimbaldien dans sa fragilité, mais aussi dans sa force de vie. C'est une
création authentique et, je le crois sincèrement, une belle performance sur
deux registres différents: la voix-corps de l'itinéraire, celle du
creusement, de la profondeur et celle du son-corps qui se déplace vers la
lumière et porte en elle la déchirure, mais aussi l'imaginaire corporel qui
n'utilise pas la parole, mais transfigure le réel. Artaud, Rimbaud, Quelle
belle modernité! » L’auteur Jean-Pierre Védrines