Concert / Performance
Duo de Sons
Percussonneurs

Création du Duo en 2010
Luc Maubon textures sonores, percussions danse
Gilles Dalbis percussions

Représentations :
Espace RectoVerso Celleneuve - Octobre 2012
Chapelle des Pénitents Blanc Cournonterral - Octobre 2012
Cinéma Utopia Montpellier - Mai 2013
Cinéma Nestor Burma Montpellier - Décembre 2013
 
En Extérieur Nature Jardins Parcs Milieux Urbains
En Intérieur Théâtres Sites Monuments
 
   

Il s'agit ici de la rencontre de 2 artistes passionnés :
Luc Maubon, chorégraphe danseur et Gilles Dalbis, musicien percussionniste
Tous 2 mêlant leurs arts en créations Danse Musique, depuis déjà 10 années,
ont décidés de présenter ici
le "Duo Percussonneurs"
dans lequel les sensiblités se retrouvent, les sons se parlent , et les textures se croisent.
Intimement voué à l'espace , à l'écoute , le duo vous invite à
"goûter le son" !

Des poèmesde personnalités différentes ont été dédiés à ce Duo
suite à l'écoute de la musique vivante proposée.
Nous les présentons aussi ici

Ecouter la Pièce 01 Décembre 2010 - durée 1mn 05

Ecouter la Pièce 02 Décembre 2010 - durée 1mn 52

Ecouter la Pièce 03 Décembre 2010 - durée 2mn 32

Ecouter la Pièce 04 Décembre 2010 - durée 3mn 42

Ecouter la Pièce 05 Décembre 2010 - durée 2mn 14

Ecouter la Pièce 06 Décembre 2010 - durée 3mn 36

Ecouter la Pièce 07 Décembre 2010 - durée 1mn 37
 
"Percussonneurs" le 28 Octobre 2012 La Chapelle à Cournonterral spectacle intégral durée 36 minutes
 
Extraits vidéo ordre chronologique
Concert du Samedi 22 Octobre 2011 à 19h00

Espace RectoVerso
14 rue Marcellin Albert Montpellier
 
   
   
   
   
   
   
 
   

 Poème Cosmique

Le temps s'agrandit
et passent les premiers oiseaux au dessus des sommets de la nuit

Marche le glissement sonore sur le rythme des pentes
là s'entrecroise  au roulement du vent
le souffle des lenteurs vivantes

Où  sont ils ceux qui marchent vers le feu
l'immensité sonore les dissipe et laisse apparaître
la trace brillante sur la peau du tambour
mêlée au balancement des cloches

S'est ouverte à la vision des sens
la profondeur de la présence
curieuse sensation d'appartenir à l'espèce sonore

et si je venais des sons
de cet amour infini donné par l'offrande au silence

Tout s'y féconde et disparait en poussière de vibration

.........      Et passent les premiers oiseaux
au dessus des sommets de la nuit

              Le jour va se lever bientôt


                                                               Marthe Barris  septembre 2010

 
 
La naissance du monde


ombres de la nuit
à l’abri des regards
battements d’ aile
animalité de l’imagination

étonnement
gong
l’esprit de l’animal
se cristallise

métamorphose inépuisée
sifflement de la salamandre

plus loin
la vie
se déplace d’un son

silence




la vie solitaire
la mélancolie du soir
l’ombre errante
perd sa place

l’hospitalité offerte des branchages
oubli de la feuille
la feuille intérieure
la main du bois
l’âme de la pierre

dans la chevelure du soir
le feu ténu
de la nuit

laisse aller le son
le verbe de lumière
jusqu’à l’arbre
jusqu’à l’étoile dans le ciel

le langage vient de loin
pour dire sa vérité obscure

quelque chose passe dans la respiration de l’homme

attache-toi
à l’insondable

attache-toi à l’instant de la feuille déployée
à la naissance du bourgeon

comment dire l’océan de la ramée
son tracé ouvert
la lente vérité de la sève qui monte
le flot ardent de la braise l’été
le courant du vent fou
la voix lointaine
aux murmures embrasés

dans la forêt ancienne
le tam-tam de l’eau
invite l’herbe tendre à la danse
facilite son appartenance à la terre

espoir balbutiant de l’éveil
il vient du soleil
l’oiseau essentiel
de la brûlure du feu
de la brisure du vent

feuilles feuilles
nous voici libres
et la musique
le son premier
nous recommence

nous sommes attentifs aux berges du fleuve qui se reconnaissent
aux murmures grisés
par l’odeur de la terre

quand soudain
surgit
à la pointe du cœur
le pays enseveli

il parle une langue au rythme aquatique


Jean-Pierre Védrines
28 août 2010