Paysages
prend corps dans l'épaisseur des écorces.
La
lenteur des corps enracinés entre dans le quotidien
d'un mouvement simple et naturel.
Les
corps finiront par s'arracher, comme par effraction de cet
apaisement.
Paysages
éclate dans l'entrelacement d'histoires dansées
jusqu'aux extrèmes.
Des
solos, des duos basculent sur des changements de rythmes.
Des
silences réveillent à nos paysages intérieurs
l'étendue de la perte du sens, sur cette scène
où tout s'est mis en chantier.
Danse
et musique ricochent sur l'urgence, la voix va se tendre dans
les corps, la musique en direct répond à une
gestuelle de la survie.
Dans
le final, danseuses et danseurs réapparaissent sous
une chute de lumière, chacune, chacun est unique.
La
musique rend l'espace puissant.
Dans
une juste présence, la danse s'enracine.
Marthe
BARRIS
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